Romancière et professeur de français, Anna est née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt.
J'étais confiant. J'étais plein d'énergie. Je crois que j'étais assez heureux à cette époque de ma vie parce que même si je n'étais pas avec elle, Je savais qu'elle existait. C'était déjà inespéré.
Tout ce que je vois de toi et tout ce que je ne vois pas, je l'aime. Pourtant je connais tes défauts. Mais justement, j'ai l'impression que tes défauts vont bien avec mes qualités.
La vie, même quand tu la nies, même quand tu la négliges, même quand tu refuses de l'admettre, est plus forte que toi. Plus forte que tout.
Le bonheur était là et je l'avais laissé passer pour ne pas me compliquer l'existence. C'était si simple pourtant. Il suffisait de tendre la main. Le reste se serait bien arrangé d'une façon ou d'une autre. Tout finit par s'arranger quand on est heureux.
"Le droit à l'erreur", toute petite expression, tout petit bout de phrase, mais qui te le donnera ? Qui, à part toi ?
Je me dis souvent que tu es assez fort pour me retenir et assez intelligent pour me laisser filer...
Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'en défendre.
Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour? Qu'on me tende un sablier.
Je préfère te voir souffrir beaucoup aujourd’hui plutôt qu’un peu toute ta vie.
Je me disais : allez il faut pleurer une bonne fois pour toutes. Tarir les formes, presser l’éponge, essorer ce grand corps triste et puis tourner la page, penser à autre chose.
On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder...
Il y a des regrets, des remords, des fêlures et des compromissions qui ne cicatrisent pas, qui ne cicatriseront jamais.