Comme l'idée de devoir s'obnubile et se perd, quand on fouille sa conscience et qu'on découvre avec horreur que l'être humain ramène toujours tout à soi et ne cherche en somme qu'à se béatifier.
Nulle jouissance n'égale peut-être celle de se posséder dans la sagesse.
La rudesse du combat contre les choses pousse l'homme vers lui-même.
Notre richesse, ce sont nos souvenirs.
Il n'y a nul héroïsme à exécuter ce qu'on ne peut refuser. Surtout si c'est une tâche facile.
Nous ne devrions, toute notre vie, que prendre du champ pour bien sauter dans l'éternité.
On essaie en vain de rattraper sa vie. Le passé, présence hallucinante qui fut quand on veut la rejoindre.
Etre habile, c'est déjà mépriser un peu.
Les livres enseignent tout. Excepté la vie. Celle-ci ne s'apprend qu'en vivant.
La difficulté à vaincre est l'affliction par excellence de l'homme moyen.
Il ne faut pleinement révéler à eux-mêmes que ceux qui sont assez forts pour supporter le fardeau.
Ecrire, n'est-ce pas se libérer toujours ?