Ce qui caractérise notre époque, c'est la crainte d'avoir l'air bête en décernant une louange, et la certitude d'avoir l'air intelligent en décernant un blâme.
La crainte ajoute à nos peines, comme les désirs ajoutent à nos plaisirs.
La crainte est un ressort qu'il faut ménager ; il ne faut jamais faire de loi sévère lorsqu'une plus douce suffit.