La science de la peinture est tellement divine qu'elle transforme l'esprit du peintre en une espèce d'esprit de Dieu.
La seule façon pour Dieu de s'exonérer d'une responsabilité écrasante, c'est de ne pas exister. On peut pardonner à Dieu s'il n'existe pas. S'il existe, je crains qu'il ne faille trop souvent le maudire.
Je trouve que si Dieu n'existe pas, la vie est une farce tellement tragique qu'il faut espérer à tout prix qu'Il existe.
La science, la morale, l'histoire se passent très bien de Dieu. Ce sont les hommes qui ne s'en passent pas.
J'ai aimé Dieu, qui n'est rien aux yeux des hommes qui ne sont rien. Je n'ai détesté ni les hommes ni les femmes. Et j'ai aimé la vie qui est beaucoup moins que rien, mais qui est tout pour nous.
N'existent que les êtres dans l'espace et le temps. Dieu n'existe pas puisqu'il est éternel.
Les hommes sont un peu comme Dieu : tout ce qu'ils peuvent faire, ils le font. Ou ils le feront.
Dans une éternité et un infini qui sont fermés à jamais aux êtres dans le temps, Dieu est le nom le plus commode pour le néant et pour le tout.
Peut être peut-on être optimiste parce qu'on a le droit d'espérer que Dieu existe.
Les dieux jettent les dés et ne demandent pas si nous avons envie de jouer.
Dieu peut tout. S'il se limitait à faire ce que nous appelons le Bien, nous ne pourrions pas le nommer Tout-Puissant.
Dieu n'abandonne jamais ses enfants, mais ses desseins sont insondables, et il construit notre route à l'aide de nos propres pas.