C'est encore devant la mort que nous nous sentons le plus livresques.
Je n'ai plus l'âge de mourir jeune.
Pourquoi serait-il plus difficile de mourir, c'est-à-dire de passer de la vie à la mort, que de naître, c'est-à-dire de passer de la mort à la vie ?
Tous les matins en se levant, on devrait dire : "Chic ! je ne suis pas mort !"
Mourir, c'est éteindre le monde.
Héritage. La mort nous prend un parent, mais elle le paie, et il ne nous faut pas beaucoup d'argent pour qu'elle se fasse pardonner.
La mort, c'est l'élargissement dans l'infini.
Ceux qui ont le mieux parlé de la mort sont morts.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie.
La vie est courte, mais comme c'est long, de la naissance à la mort.
Mûrir, mourir ; c'est presque le même mot.
On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine.