Cent ans après ma mort, je me reposerai, fortune faite.
Vivre me déroute plus que de mourir.
De mourir, ça ne me fait rien. Mais ça me fait de la peine de quitter la vie.
La mort, c'est tellement obligatoire que c'est presque une formalité.
Qu'est-ce qu'ils ont à pleurer autour de mon lit... C'est déjà bien assez triste de mourir... S'il faut encore voir pleurer les autres !
La vie est une aventure, elle doit être sans cesse disputée à la mort.
Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise, est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints.
La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d'insouciance - mais, âmes bizarres d'apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !
Je voudrais bannir les pompes funèbres : il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur mort.
Lorsque la mort a égalisé les fortunes, une pompe funèbre ne devrait pas les différencier.
Tout est bon dans la vie, même la mort.
La mort est un moissonneur qui ne fait pas la sieste.