Les pensées, c'est ce qu'il y a de plus fade. Ca s'étire à n'en plus finir et ça laisse un drôle de goût.
Que toutes nos pensées soient telles que si on te demandait à tout instant ce que tu penses tu puisses toujours l'avouer sans honte.
Notre vie est ce qu'en font nos pensées.
Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent : on n'est pas capable non plus de les chasser.
Qui pense peu, se trompe beaucoup.
Il n'est pas plus difficile à un gros homme d'avoir de pensées délicates qu'à une grosse main d'avoir une fine écriture.
Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable.
La pensée est plus qu'un droit, c'est le souffle même de l'homme.
Remplacer la pensée par la rêverie, c'est confondre un poison avec une nourriture.
Sous la forme imprimerie, la pensée est plus impérissable que jamais ; elle est volatile, insaisissable, indestructible.
Le mot est l'excuse de la pensée.
Ecrire des pensées, c'est relever chaque jour, comme un épicier d'ordre, les petites recettes de son esprit.