Il y a deux choses sacrées : en religion, la foi, en union, l'amour. Croyez, aimez. Ceci est toute la loi.
La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.
Les hommes sont extrêmement portés à espérer et à craindre, et une religion qui n'aurait ni enfer ni paradis ne saurait guère leur plaire.
Une religion qui peut tolérer les autres ne songe guère à sa propagation.
Une religion qui offrirait des récompenses sûres dans l'autre vie verrait disparaître ses dévots à milliers.
L'homme pieux et l'athée parlent toujours de religion : l'un parle de ce qu'il aime, et l'autre ce qu'il craint.
Lorsque les lois d'un état ont cru devoir souffrir plusieurs religions, il faut qu'elles les obligent à se tolérer entre elles.
Toutes les religions ont eu leurs mystères, et il semble que, sans cela, il n'y aurait point de religion.
La religion est moins un sujet de sanctification qu'un sujet de disputes qui appartient à tout le monde.