Les rêves donnent du travail.
Qui sait si chaque événement ne réalise pas un rêve qu'on a fait, qu'a fait un autre, dont on ne se souvient plus, ou qu'on n'a pas connu ?
La rêverie est le clair de lune de la pensée.
Une femme intelligente doit nous laisser nos rêves.
Les nuages sont comme les pensées, les rêveries, les cauchemars du ciel.
La campagne se prête à toutes les divagations du rêve.
Appelons poésie une création par l'image et le rêve.
Le rêve, c'est le luxe de la pensée.
Réussir au théâtre sans la presse, sans les amis, ni les ennemis, sans première ni répétition générale, voilà le rêve.
Relie par des rêves bien dirigés le travail du soir au travail du matin.
Remplacer la pensée par la rêverie, c'est confondre un poison avec une nourriture.
Singulier monde, que celui du rêve ! Les pensées, les paroles intérieures, en dedans, se pressent, fourmillent. Tout ce petit monde se hâte de vivre avant le réveil, qui est sa fin, sa mort à lui.