La vertu n'irait pas si loin, si la vanité ne lui tenait compagnie.
Les vertus sont frontières des vices.
On ne méprise pas tous ceux qui ont des vices, Mais on méprise tous ceux qui n'ont aucune vertu.
Louer les princes des vertus qu'ils n'ont pas, c'est leur dire impunément des injures.
La fortune fait paraître nos vertus et nos vices comme la lumière fait paraître les objets.
Il faut de plus grandes vertus pour soutenir la bonne fortune que la mauvaise.
Il y a de certains défauts, qui bien mis en oeuvre, brillent plus que la vertu même.
La faiblesse est plus opposée à la vertu que le vice.
Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes.
Il semble que c'est le diable qui a tout exprès placé la paresse à la frontière de plusieurs vertus.
Nos vertus, nous les devons à l'impuissance où nous sommes d'avoir des vices.
La prudence n'est qu'une qualité : il ne faut pas en faire une vertu.